Prints CAN U KEEP A SECRET

$986.58

CAN U KEEP A SECRET est une série de vidéos performatifs, ainsi qu'une série d'images dans la nature, qui représente un concept de BODY PAINTING, aux pastilles de couleurs et à l'eau, inspirée d'une poésie qui voudrait se mouvoir en chanson, dans un cahier de musique que j'ai commencé à construire durant ce séjour artistique. Comme je suis habituée à peaufiner mes oeuvres dans des grands cadres 24x36po pour mieux admirer l'effet du jet d'encre, et la pixellisation, et l'expression des personnages, j'ai ajusté chaque image au bon ratio d'impression, dans un logiciel d'Affinity photo. Je traite toutes les images sur LIGHTROOM, grâce à un cours de photographie. CAN U KEEP A SECRET poursuit l'idée de la nudité dans un paysage libre, tout en proposant l'idée de la censure, créative. L'expression de l'image debout suggère aussi une muse, l'idée que l'on est soi-même une peinture, qui peut se camoufler dans la nature, pour méditer. J'ai choisi l'animal du TOTEM du lion pour illustrer cet aspect bestial de la nudité, dans la nature, et comment les instincts sont représentés dans l'art de la performance, même dans l'imaginaire de l'amour, de la femme, du paysage. 



    Les deux images d'une femme peinte dans la nature, sont une extension de cette représentation. Sur la première, on peut remarquer l'expression de la tentation, comme si la femme était coupable d'un pêcher ou demandait le pardon, implorait quelque chose du monde. Dans la deuxième image, on peut voir une femme qui se fond dans la nature, en position neutre, avec un visage pacifique, et des colliers de perles, ce qui représente aussi la sophistication de la femme, dans la société : on peut penser à la nature qui devient culture. À la femme qui, à partir de ses désirs profonds, devient aussi une représentation du monde capitaliste, malgré elle. Elle se tient debout dans un lit, dans la nature, pour représenter son désir de naître, c'est comme une naissance métaphorique, le blanc symbolisant la pureté, les yeux sur les seins symbolisant que la femme a un oeil sur le monde, et voit malgré elle, à travers le jeu de son intuition ; elle peut aisément lire le monde et garder en elle une image de celui-ci. La bouche sur le ventre représente son appétit pour les phénomènes terrestres ou métaphysiques. Elle est pardonnée, et demande au monde de garder le secret de ses tentations : l'amour, la folie, la souffrance, comme on ouvre une boîte de Pandore, sur les tabous humains. 


En lien avec l'histoire de l'art et ma formation en arts visuels, je considère que mon oeuvre et ses références peuvent être liées à une démarche féministe, voir d'appropriation du corps féminin dans la culture, allant de nature à culture, de formes à espace, d'organicité à bestialité. Comme j'adore la démarche de Frida Khalo, je vois une forme de pulsion salvatrice dans mon travail, liée également à un accident : naître. Naître est une constante tempête, au sens de l'identité, beaucoup d'artistes ont évoqué leur identité au centre de leur travail, que ce soit en fonction de l'ethnicité, de l'âge, de l'origine, des traumas, de l'expérience vécue, etc. Comme j'ai fait beaucoup d'hypnothérapie et de psychanalyse, la naissance a été un aspect central dans ma recherche artistique et dans une forme d'écriture poétique qui l'accompagnait. J'avais aussi écrit cette phrase il y a cinq ans : ma naissance est un cri à batteries qui ne finit plus. En thérapie, j'ai découvert que j'étais née avec une ventouse, c'est-à-dire que ma mère affirmait que je ne voulais pas sortir. Hors, j'ai découvert que c'était la mère qui devait pousser le bébé. Pour moi, ma naissance représente une forme d'accident, comme si ma mère avait voulu me garder en dedans d'elle, m'enfanter éternellement. Il y a toujours eu un conflit à me percevoir comme une entité unique. Donc ça pose des questionnements sur le sens de l'identité, et sur le conflit mère-fille, qui est aussi un débat féministe : les mères et les filles s'emboitent comme des poupées russes, et quand est-ce qu'on peut les voir comme des entités séparées alors que, parfois, la mère veut ressembler à la fille, retrouver sa jeunesse perdue, et que la jeunesse commence plus précocement comme : se maquiller, avoir des relations sexuelles, avoir un travail, affirmer son corps et ses désirs, au fil que l'éducation et les formes de communication et de diffusion évoluent. L'accident de Frida Khalo est un accident de voiture. Cela refère au ventre, qui est le chakra de la créativité. Comme la naissance réfère aussi à la partie centrale du corps humain qui est le ventre. D'une naissance vient au monde un enfant, puis un adolescent, puis un adulte, et l'identité de genre peut également être un combat, l'identité sexuelle aussi, au fond une fois qu'on est né, il faut sans cesse accoucher de soi-même et essayer de se faire comprendre par le monde dans lequel on vit. Il y a une poésie entre les mers et les mères, quelque chose qui parle de notre liaison au monde, et de comment, comme les mers, nous devons laisser aller les vagues de notre imagination, comme une profonde méditation, afin de laisser aller nos traumas à la vie, et de rassembler les continents. C'est en nous que le monde peut voyager. Et c'est en acceptant cette dualité que l'on parvient à voyager le monde et à le comprendre. 


SECTION BOUTIQUE : 

Le prix des deux oeuvres encadrées comporte :

Fabrication : 386,58 $

Post-production : 500$

Peaufinage : 100$

CAN U KEEP A SECRET PRINT ENCADRÉS - DUO - 10 disponibles

Oeuvres sans encadrement sur demande - 15 disponibles / (édition limitée)
486,58 $ pour les deux

243, 29$ pour un 

DIMENSIONS : 24X36 PO

Cadres et prints signés par les artistes 


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CAN U KEEP A SECRET est une série de vidéos performatifs, ainsi qu'une série d'images dans la nature, qui représente un concept de BODY PAINTING, aux pastilles de couleurs et à l'eau, inspirée d'une poésie qui voudrait se mouvoir en chanson, dans un cahier de musique que j'ai commencé à construire durant ce séjour artistique. Comme je suis habituée à peaufiner mes oeuvres dans des grands cadres 24x36po pour mieux admirer l'effet du jet d'encre, et la pixellisation, et l'expression des personnages, j'ai ajusté chaque image au bon ratio d'impression, dans un logiciel d'Affinity photo. Je traite toutes les images sur LIGHTROOM, grâce à un cours de photographie. CAN U KEEP A SECRET poursuit l'idée de la nudité dans un paysage libre, tout en proposant l'idée de la censure, créative. L'expression de l'image debout suggère aussi une muse, l'idée que l'on est soi-même une peinture, qui peut se camoufler dans la nature, pour méditer. J'ai choisi l'animal du TOTEM du lion pour illustrer cet aspect bestial de la nudité, dans la nature, et comment les instincts sont représentés dans l'art de la performance, même dans l'imaginaire de l'amour, de la femme, du paysage. 



    Les deux images d'une femme peinte dans la nature, sont une extension de cette représentation. Sur la première, on peut remarquer l'expression de la tentation, comme si la femme était coupable d'un pêcher ou demandait le pardon, implorait quelque chose du monde. Dans la deuxième image, on peut voir une femme qui se fond dans la nature, en position neutre, avec un visage pacifique, et des colliers de perles, ce qui représente aussi la sophistication de la femme, dans la société : on peut penser à la nature qui devient culture. À la femme qui, à partir de ses désirs profonds, devient aussi une représentation du monde capitaliste, malgré elle. Elle se tient debout dans un lit, dans la nature, pour représenter son désir de naître, c'est comme une naissance métaphorique, le blanc symbolisant la pureté, les yeux sur les seins symbolisant que la femme a un oeil sur le monde, et voit malgré elle, à travers le jeu de son intuition ; elle peut aisément lire le monde et garder en elle une image de celui-ci. La bouche sur le ventre représente son appétit pour les phénomènes terrestres ou métaphysiques. Elle est pardonnée, et demande au monde de garder le secret de ses tentations : l'amour, la folie, la souffrance, comme on ouvre une boîte de Pandore, sur les tabous humains. 


En lien avec l'histoire de l'art et ma formation en arts visuels, je considère que mon oeuvre et ses références peuvent être liées à une démarche féministe, voir d'appropriation du corps féminin dans la culture, allant de nature à culture, de formes à espace, d'organicité à bestialité. Comme j'adore la démarche de Frida Khalo, je vois une forme de pulsion salvatrice dans mon travail, liée également à un accident : naître. Naître est une constante tempête, au sens de l'identité, beaucoup d'artistes ont évoqué leur identité au centre de leur travail, que ce soit en fonction de l'ethnicité, de l'âge, de l'origine, des traumas, de l'expérience vécue, etc. Comme j'ai fait beaucoup d'hypnothérapie et de psychanalyse, la naissance a été un aspect central dans ma recherche artistique et dans une forme d'écriture poétique qui l'accompagnait. J'avais aussi écrit cette phrase il y a cinq ans : ma naissance est un cri à batteries qui ne finit plus. En thérapie, j'ai découvert que j'étais née avec une ventouse, c'est-à-dire que ma mère affirmait que je ne voulais pas sortir. Hors, j'ai découvert que c'était la mère qui devait pousser le bébé. Pour moi, ma naissance représente une forme d'accident, comme si ma mère avait voulu me garder en dedans d'elle, m'enfanter éternellement. Il y a toujours eu un conflit à me percevoir comme une entité unique. Donc ça pose des questionnements sur le sens de l'identité, et sur le conflit mère-fille, qui est aussi un débat féministe : les mères et les filles s'emboitent comme des poupées russes, et quand est-ce qu'on peut les voir comme des entités séparées alors que, parfois, la mère veut ressembler à la fille, retrouver sa jeunesse perdue, et que la jeunesse commence plus précocement comme : se maquiller, avoir des relations sexuelles, avoir un travail, affirmer son corps et ses désirs, au fil que l'éducation et les formes de communication et de diffusion évoluent. L'accident de Frida Khalo est un accident de voiture. Cela refère au ventre, qui est le chakra de la créativité. Comme la naissance réfère aussi à la partie centrale du corps humain qui est le ventre. D'une naissance vient au monde un enfant, puis un adolescent, puis un adulte, et l'identité de genre peut également être un combat, l'identité sexuelle aussi, au fond une fois qu'on est né, il faut sans cesse accoucher de soi-même et essayer de se faire comprendre par le monde dans lequel on vit. Il y a une poésie entre les mers et les mères, quelque chose qui parle de notre liaison au monde, et de comment, comme les mers, nous devons laisser aller les vagues de notre imagination, comme une profonde méditation, afin de laisser aller nos traumas à la vie, et de rassembler les continents. C'est en nous que le monde peut voyager. Et c'est en acceptant cette dualité que l'on parvient à voyager le monde et à le comprendre. 


SECTION BOUTIQUE : 

Le prix des deux oeuvres encadrées comporte :

Fabrication : 386,58 $

Post-production : 500$

Peaufinage : 100$

CAN U KEEP A SECRET PRINT ENCADRÉS - DUO - 10 disponibles

Oeuvres sans encadrement sur demande - 15 disponibles / (édition limitée)
486,58 $ pour les deux

243, 29$ pour un 

DIMENSIONS : 24X36 PO

Cadres et prints signés par les artistes 


CAN U KEEP A SECRET est une série de vidéos performatifs, ainsi qu'une série d'images dans la nature, qui représente un concept de BODY PAINTING, aux pastilles de couleurs et à l'eau, inspirée d'une poésie qui voudrait se mouvoir en chanson, dans un cahier de musique que j'ai commencé à construire durant ce séjour artistique. Comme je suis habituée à peaufiner mes oeuvres dans des grands cadres 24x36po pour mieux admirer l'effet du jet d'encre, et la pixellisation, et l'expression des personnages, j'ai ajusté chaque image au bon ratio d'impression, dans un logiciel d'Affinity photo. Je traite toutes les images sur LIGHTROOM, grâce à un cours de photographie. CAN U KEEP A SECRET poursuit l'idée de la nudité dans un paysage libre, tout en proposant l'idée de la censure, créative. L'expression de l'image debout suggère aussi une muse, l'idée que l'on est soi-même une peinture, qui peut se camoufler dans la nature, pour méditer. J'ai choisi l'animal du TOTEM du lion pour illustrer cet aspect bestial de la nudité, dans la nature, et comment les instincts sont représentés dans l'art de la performance, même dans l'imaginaire de l'amour, de la femme, du paysage. 



    Les deux images d'une femme peinte dans la nature, sont une extension de cette représentation. Sur la première, on peut remarquer l'expression de la tentation, comme si la femme était coupable d'un pêcher ou demandait le pardon, implorait quelque chose du monde. Dans la deuxième image, on peut voir une femme qui se fond dans la nature, en position neutre, avec un visage pacifique, et des colliers de perles, ce qui représente aussi la sophistication de la femme, dans la société : on peut penser à la nature qui devient culture. À la femme qui, à partir de ses désirs profonds, devient aussi une représentation du monde capitaliste, malgré elle. Elle se tient debout dans un lit, dans la nature, pour représenter son désir de naître, c'est comme une naissance métaphorique, le blanc symbolisant la pureté, les yeux sur les seins symbolisant que la femme a un oeil sur le monde, et voit malgré elle, à travers le jeu de son intuition ; elle peut aisément lire le monde et garder en elle une image de celui-ci. La bouche sur le ventre représente son appétit pour les phénomènes terrestres ou métaphysiques. Elle est pardonnée, et demande au monde de garder le secret de ses tentations : l'amour, la folie, la souffrance, comme on ouvre une boîte de Pandore, sur les tabous humains. 


En lien avec l'histoire de l'art et ma formation en arts visuels, je considère que mon oeuvre et ses références peuvent être liées à une démarche féministe, voir d'appropriation du corps féminin dans la culture, allant de nature à culture, de formes à espace, d'organicité à bestialité. Comme j'adore la démarche de Frida Khalo, je vois une forme de pulsion salvatrice dans mon travail, liée également à un accident : naître. Naître est une constante tempête, au sens de l'identité, beaucoup d'artistes ont évoqué leur identité au centre de leur travail, que ce soit en fonction de l'ethnicité, de l'âge, de l'origine, des traumas, de l'expérience vécue, etc. Comme j'ai fait beaucoup d'hypnothérapie et de psychanalyse, la naissance a été un aspect central dans ma recherche artistique et dans une forme d'écriture poétique qui l'accompagnait. J'avais aussi écrit cette phrase il y a cinq ans : ma naissance est un cri à batteries qui ne finit plus. En thérapie, j'ai découvert que j'étais née avec une ventouse, c'est-à-dire que ma mère affirmait que je ne voulais pas sortir. Hors, j'ai découvert que c'était la mère qui devait pousser le bébé. Pour moi, ma naissance représente une forme d'accident, comme si ma mère avait voulu me garder en dedans d'elle, m'enfanter éternellement. Il y a toujours eu un conflit à me percevoir comme une entité unique. Donc ça pose des questionnements sur le sens de l'identité, et sur le conflit mère-fille, qui est aussi un débat féministe : les mères et les filles s'emboitent comme des poupées russes, et quand est-ce qu'on peut les voir comme des entités séparées alors que, parfois, la mère veut ressembler à la fille, retrouver sa jeunesse perdue, et que la jeunesse commence plus précocement comme : se maquiller, avoir des relations sexuelles, avoir un travail, affirmer son corps et ses désirs, au fil que l'éducation et les formes de communication et de diffusion évoluent. L'accident de Frida Khalo est un accident de voiture. Cela refère au ventre, qui est le chakra de la créativité. Comme la naissance réfère aussi à la partie centrale du corps humain qui est le ventre. D'une naissance vient au monde un enfant, puis un adolescent, puis un adulte, et l'identité de genre peut également être un combat, l'identité sexuelle aussi, au fond une fois qu'on est né, il faut sans cesse accoucher de soi-même et essayer de se faire comprendre par le monde dans lequel on vit. Il y a une poésie entre les mers et les mères, quelque chose qui parle de notre liaison au monde, et de comment, comme les mers, nous devons laisser aller les vagues de notre imagination, comme une profonde méditation, afin de laisser aller nos traumas à la vie, et de rassembler les continents. C'est en nous que le monde peut voyager. Et c'est en acceptant cette dualité que l'on parvient à voyager le monde et à le comprendre. 


SECTION BOUTIQUE : 

Le prix des deux oeuvres encadrées comporte :

Fabrication : 386,58 $

Post-production : 500$

Peaufinage : 100$

CAN U KEEP A SECRET PRINT ENCADRÉS - DUO - 10 disponibles

Oeuvres sans encadrement sur demande - 15 disponibles / (édition limitée)
486,58 $ pour les deux

243, 29$ pour un 

DIMENSIONS : 24X36 PO

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